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| Titre : | Le Roi Bohême |
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Krier, Georges ; Daniderff, Léo |
| Interprète(s) : | Bérard, Adolphe |
| Genre : | Café-concert |
| Fichier audio : | |
| Support d'enregistrement : | Cylindre |
| Format : | Amberol noir (enregistrement acoustique) |
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
| Marque de fabrique, label : | Edison |
| Numéro de catalogue : | 4M-17093 |
| Numéro de matrice : | 1 |
| Date de l'enregistrement : | 1910-1911 |
| Instruments : | orchestre acc. |
| Couleur de la pâte : | noir moulé |
| État : | Exc+ |
| Vitesse (tours/minute) : | 160 |
| Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 78t Ortofon |
| Date du transfert : | 19-06-2004 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
| Texte du contenu : | Le roi bohème
Création : Bérard (1911 à la Scala) - Paroles : Léo Daniderff - Musique : Geroges Krier Je fus au temps de ma fortune Un viveur au grand appétit Aimant la femme blonde et brune Un coup de jeu m'a fait petit À présent, je suis un nomade Je parcours les départements Les oiseaux sont des camarades Et le bois vert mon logement Je dis, fort de philosophie : Bah ! À chacun sa vie… {Refrain} Marche, marche, marche sans cesse Tout le long du chemin Qui sait, qui sait si la richesse Ne viendra pas demain Marche, marche, marche sans cesse En pleine liberté Et soigne ta tristesse Avec de la gaieté Tout m'appartient et tout est à moi-même Je suis le roi, je suis le roi de la bohème Tous les métiers, je sais les faire Excepté celui de rentier Un jour, je travaille la terre Le lendemain je suis routier Aux terrasses des brasseries Où les bourgeois prennent le frais Quand j'ai faim, pour gagner ma vie Pour dix sous, je fais leur portrait Lorsque l'on est dans la détresse Dix sous, c'est la richesse {Refrain} Marche, marche, marche sans cesse Tout le long du chemin Qui sait, qui sait si la richesse Ne viendra pas demain Je dis, je dis : Dans l'opulence De tout je chante et ris Je crois faire bombance Comme aux jours favoris Comme un lézard je vais tirer ma flemme Je suis le roi, je suis le roi de la bohème Bref, à tous les arts je m'exerce Depuis que je n'ai plus mon bien Je fais vivre le grand commerce Tant pis s'il ne me reste rien À quoi bon gémir dans la plainte ? Mon sort est celui des humains Hé, garçon ! Une bonne absinthe ! Qui sait si je serai demain… Je dis, dans ma philosophie : Pourquoi craindre la vie ? Marche, marche, marche sans cesse Tout le long du chemin Qui sait, qui sait si la richesse Ne viendra pas demain J'aime, j'aime passer ma vie Sous le ciel le plus beau Le monde est ma patrie Et l'honneur mon drapeau Tout m'appartient et rien n'est à moi-même Je suis le roi, je suis le roi de la bohème ! |
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